NOTRE atelier

Poussez la porte de l’atelier d’Hélène et Constantin et entrez dans un univers où se perpétue un art millénaire : celui de la frappe monétaire, né dans l’Antiquité et transmis aujourd’hui par l’Atelier Piéchaud.
Chaque médaille en argent massif 950/1000e est unique frappée avec un poinçon gravé à la main selon des gestes hérités d’une longue tradition.

Inspirées des symboles paléochrétiens et d’éléments historiques variés, ces créations prennent forme sous les poinçons minutieusement ciselés par l’héritier de la Maison.
Parce que chaque flan est issu d’un lingot fondu artisanalement, puis frappé manuellement, chaque médaille possède un caractère propre, une âme singulière.

Un art ancestral : l’histoire de la frappe monétaire

La frappe monétaire apparaît dès la fin du VIIIᵉ siècle avant notre ère, en Asie Mineure.
À cette époque, les échanges reposent encore sur le troc, mais l’or et l’argent — précieux pour leur rareté et leur malléabilité — servent déjà de valeur d’échange. Transformés en bijoux, en ustensiles ou en petits lingots, ces métaux deviennent les supports des premiers poinçons : les ateliers monétaires insculpent alors leur marque pour identifier l’origine de la pièce et en garantir la valeur.

ATELIER 1

Cette technique, presque inchangée jusqu’à l’apparition du balancier au XVIIᵉ siècle, se déroule dans des ateliers monétaires.
L’Atelier Piéchaud redonne aujourd’hui vie à ce savoir-faire antique en le transformant en bijoux contemporains d’exception : les médailles frappées à la main.

Inspiration des symboles paléochrétiens

Les premières collections puisent leur inspiration dans l’iconographie paléochrétienne des catacombes romaines et dans les monnaies de l’empereur Constantin, premier souverain chrétien de l’Empire romain.
Lui-même fit frapper des monnaies à l’effigie de sa mère, Sainte Hélène, couronnée du diadème royal.

Chrétienne fervente, elle fit construire trois basiliques en Terre Sainte pour protéger les Lieux Saints.

Les créations de l’atelier explorent également d’autres univers, sacrés ou profanes comme l’héraldique ou le régionalisme.

La perpétuation d’un savoir-faire d’excellence

Les trois grandes étapes de fabrication

1. Création du poinçon

On tourne des barreaux d’acier afin d’obtenir une tête de frappe de 12 mm. Les poinçons sont d’abord dessinés puis gravés à la main sur cette tête. 
Sous binoculaire, au burin et à l’échoppe, le motif est sculpté en creux.
Tout au long du travail, le poinçon est régulièrement insculpé dans une plaque de plomb afin de contrôler et d’ajuster chaque détail.

Une fois la gravure achevée, le poinçon est « trempé », c’est à dire chauffé jusqu’au rouge cerise, puis refroidi brutalement dans de l’eau. Puis intervient « le revenu », c’est à dire une deuxième chauffe, à 250°C environ (couleur gorge de pigeon) qui évitera au poinçon de devenir cassant.
Le poinçon est alors prêt : pratiquement inaltérable, il pourra ainsi frapper des milliers de médailles.

2. Fabrication des flans

Dans un bloc de charbon réfractaire sont creusés des creusets.
On y dépose environ 3 g de grenaille d’argent 950/1000e, fondue au chalumeau pour former de petites billes.
Ces billes sont aplaties à la presse hydraulique pour obtenir des « flans » de 15 à 16 mm.

Le métal, rendu très dur par la pression (écroui), est ensuite recuits : chauffé au rouge puis décapé pour retrouver sa malléabilité.
Tous les flans ont le même poids, mais un diamètre et ou une forme qui peuvent varier, ce qui contribue à donner à chaque future médaille son caractère unique.

3. La frappe

Le flan est insculpé d’un grand coup de marteau avec le poinçon principal.

Puis est insculpé un tout petit poinçon en losange, le « poinçon de maître ». Il signe la pièce et garantit la nature du métal. 

La médaille est percée, reçoit sa bélière, puis elle est polie.

Comme les monnaies gauloises, romaines ou médiévales, aucune médaille n’est identique.

Les flans se déforment légèrement à la frappe, certaines fissures naturelles apparaissent, le motif peut être plus ou moins centré ou profondément marqué : autant de signes qui témoignent d’un travail entièrement manuel et d’une pièce réellement unique.

nos médailles sont uniques

Comme les monnaies gauloises, romaines ou médiévales, aucune médaille n’est identique à une autre.
Les flans se déforment légèrement à la frappe, certaines fissures naturelles apparaissent, le motif peut être plus ou moins centré ou profondément marqué : autant de signes qui témoignent d’un travail entièrement manuel et d’une pièce réellement unique.

ATELIER 4

« Ainsi, chaque médaille est unique :
un bijou digne héritier de l’œuvre de nos prédécesseurs,
et appelé à durer au moins aussi longtemps que les monnaies gauloises ! »